Huile sur toile
Victor Charreton séjourne à Wiesbaden en août 1922. Il en rapporte un carnet de croquis et plusieurs peintures réalisées dans un jardin public. On peut regretter parfois l’absence d’originalité dans la composition des tableaux de jardin (la composition est ici très classique) mais en observateur subtil, Victor Charreton sait apprécier le travail d’artiste des jardiniers. Nulle part ailleurs dans la nature, il n’existe plus grande concentration et plus grande richesse de couleurs que dans les jardins composés par l’homme. Il peut y étudier les jeux infinis de la lumière. Quand Victor Charreton peint des jardins urbains, il les aborde plus comme un exercice, comme une expérimentation de la couleur.