Il s’agit du jardin du Luxembourg, situé non loin de la rue Vavin où est domicilié Charreton.
« On sent que Charreton s’est plu à sonner cette fanfare éclatante et victorieuse de l’été. Mais quelle entente il faut de la relation des valeurs pour ne pas altérer la nature quand on monte la gamme à cette hauteur ! Car cette nature, exaltée jusqu’au surnaturel par la couleur, reste cependant sur le plan de la réalité. Charreton a trouvé le moyen d’allier les audaces heureuses de la modernité aux qualités méconnues de notre ancienne école de paysage »
Paul Berret, Le Petit Dauphinois, mai 1931
« J’ai souvent dit l’admiration que je porte à Victor Charreton pour l’agilité extraordinaire, si souvent dramatique, de sa notation, pour ce qu’il donne à la fois d’impression résumée de poète et de description minutieuse d’un peintre qui ne se reconnaît pas le droit d’omettre le détail, c’est-à-dire d’équarrir. Quoi qu’en disent des peintres nouveaux et d’ailleurs de grand talent, la nature a toujours raison. L’arranger n’est point composer. Le tout est de saisir les passages entre les tonalités qu’elle donne et de les noter dans toute leur complexité. »
Gustave Kahn, Le Mercure de France, 1er juin 1931