Compromis entre le rouleau et le cadre plat, la technique du cadre rotatif permet d’imprimer en continu. La machine elle-même s’apparente à celle utilisée pour le cadre plat automatique, mais le tapis se déplace sans interruption et les cadres sont remplacés par des pochoirs rotatifs : des cylindres creux, très légers, très fins et perforés de trous calibrés dont une partie est bouchée lors de la gravure. Le colorant est chassé de l’intérieur vers l’extérieur.
Inventée en 1964, cette technique se développe avec la découverte des cylindres en nickel sans soudure, qu’ils soient perforés ou directement gravés.
Le photograveur berjallien Duchenaud est le premier en France à les réaliser. Par la suite, il fait souvent figure de précurseur dans le perfectionnement du matériel de pointe proposé par les fabricants.
Dans les années quatre-vingt apparaît une autre technique de gravure des cadres rotatifs avec la galvanoplastie.
Impression aux cadres rotatifs par musee_de_bourgoin_jallieu